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Alexandre Pachulski est le co-fondateur de TALENSOFT. Il a livré, pendant 20 minutes, sa vision de la formation et a mis en avant le « comment être » au sein de l’entreprise. Son discours se résume donc en plusieurs points : management, équipe et prise de risque. Son discours ne présentait pas Talensoft, mais faisait clairement le lien avec son livre « Unique (s) »
Cet article est un compte-rendu d’une conférence du learning Technologies 2020 : LES COMPETENCES DE DEMAIN NE SERONT PAS DES COMPETENCES DE « COMMENT FAIRE » MAIS DES COMPETENCES DE « COMMENT ÊTRE » – ALEXANDRE PACHULSKI – Chief Product Officer & Co-Founder, TALENTSOFT
La remarque première était que chaque citoyen doit se prendre en charge et qu’il est responsable de sa formation (le CPF en est bon exemple). Pour AP, on continue de préparer des gens à des métiers qui ne vont plus exister, les technologies doivent donc se réinventer pour s’adapter à la réalité de chacun !
Certes, il faut connaître les personnes afin d’adapter la formation mais il faut aussi personnaliser l’offre : on connaît les personnes et leurs attentes, mais seul l’individu sait ce qu’il veut faire et apprendre.
De plus, chacun est différent, de par son parcours personnel, et les attentes qu’il place dans la formation. La formation doit donc se questionner, se réinventer et aller plus loin…
Quelle vision porte-t-on sur le monde et comment y contribuer ?
La société a évolué, les travailleurs d’aujourd’hui n’ont pas les mêmes aspirations envers le digital que les travailleurs d’hier. Cela offre donc plus de possibilités pour la formation.
Comment un manager peut-il prendre en compte les individualités pour en faire un collectif ? Pour AP, il est nécessaire de créer de nouveaux contenus, générer une véritable accuration, et donner confiance en soi aux différents acteurs. C’est aux responsables formations de créer et d’organiser la création de nouveaux contenus, et surtout, les gens veulent de la nouveauté.
Il a aussi posé la problématique de la promotion du manager, en prenant pour exemple la transformation d’un manager en formateur afin qu’il puisse transmettre ses connaissances. Pour lui, on veut transformer, grâce à des experts, un bon manager en formateur afin que celui-ci aide les autres, mentorise et fasse monter en compétences les collaborateurs. Il y a deux écueils à cela : on perdra alors un bon manager, et on ne tiendra pas forcément compte des aspirations de celui-ci.
Pour lui, on identifie le talent d’un individu quand il est plongé dans une équipe accueillante, qu’il a un lien social, et quand la stratégie de formation met en avant le développement de l’Humain.
Le digital propose des outils collaboratifs qui serviront à créer un environnement propice pour ces talents : un réseau social, par exemple, va permettre de favoriser la transmission entre collaborateurs.
Le digital va aussi permettre de détecter les potentiels (ou talents) et servira à les accompagner au mieux. Le nouveau vecteur, en plus du digital, est l’analyse de données.
À la différence de certains grands groupes ( Cf: CR de la conférence L’OREAL ) A. Pachulski ne souhaite pas faire un NETFLIX de la formation, mais il faut tirer avantage des nouveaux outils et de tout ce qui se fait actuellement.
Il reste cependant à rassurer les apprenants quant à la protection des données et les informations qui seront transmises par l’apprenant.
C’est cet environnement bienveillant qui permettra aux talents de s’exprimer et à prendre des risques. Pour cela, il faut sécuriser les échanges de données, mettre l’intelligence artificielle au service de la formation, et rassurer les apprenants.
Ces risques doivent être alignés avec ce que l’entreprise veut, et surtout sur ce que les apprenants veulent faire !
Pour finir, AP mentionne l’importance des cadres (cf : lien dailymotion) qui doivent se mettre au profit du collectif. Il faut retrouver un BUT commun, que ce soit un but de l’équipe, de l’entreprise ou de la société. Le sujet du cadre est expliqué plus longuement dans son livre.
Alexandre Pachulski est le co-fondateur de Talentsoft. Après un doctorat spécialisé en Intelligence Artificielle, il décide de mettre son expertise au service des entreprises et dirige pendant huit ans un cabinet de conseil en management. En 2007, il co-fonde la start-up Talentsoft. Convaincu que l’école et les technologies peuvent changer le monde, il participe à la création de L’Autre école afin de favoriser l’éclosion des talents des plus jeunes.